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1Ne te vante pas de ce que tu feras demain,
car tu ne sais pas ce qu’un jour peut apporter27.1 Voir Jc 4.13-16..
2Que ta bouche ne chante pas tes louanges, laisse aux autres le soin de le faire.
Oui, que ce ne soit pas toi, mais quelqu’un d’autre, qui fasse ton éloge.
3La pierre est lourde et le sable pesant,
mais l’irritation causée par l’insensé est plus lourde que ces deux ensemble.
4Cruelle est la colère et impétueuse la fureur,
mais qui tiendra devant la jalousie ?
5Mieux vaut un reproche énoncé franchement,
qu’un amour qui cache ce qu’il pense.
6Un ami qui vous blesse vous prouve par là sa fidélité,
mais un ennemi multiplie les embrassades.
7Qui est rassasié dédaigne le miel,
mais, pour l’affamé, même ce qui est amer paraît doux.
8L’homme qui erre loin de son pays
est comme un oiseau errant loin de son nid.
9L’huile odorante et les parfums mettent le cœur en joie,
et le conseil donné du fond du cœur rend douce l’amitié27.9 Sens incertain. L’ancienne version grecque a : mais les malheurs troublent l’esprit..
10Ne délaisse pas ton ami, ni l’ami de ton père,
et quand le malheur t’atteint, ne t’adresse pas à ta parenté :
un voisin près de toi vaut mieux qu’un parent qui se trouve loin.
11Acquiers la sagesse, mon fils, et mon cœur se réjouira ;
je pourrai répondre à ceux qui me critiquent.
12L’homme avisé voit venir le malheur et se met à l’abri ;
l’homme sans expérience poursuit son chemin et en subira les conséquences.
13Si quelqu’un s’est porté garant des dettes d’autrui, prends-lui son vêtement,
et s’il a cautionné des inconnus27.13 D’après l’ancienne version grecque. Le texte hébreu traditionnel a : une femme étrangère. Voir 20.16., exige qu’il te donne des gages.
14Si, de grand matin, quelqu’un vient bénir son prochain à voix forte,
ce sera pris comme une malédiction27.14 Les salutations et éloges intempestifs et empressés font soupçonner quelque arrière-pensée non avouée (Ps 12.3)..
15Une femme querelleuse est pareille
à une gouttière percée qui ne cesse de couler un jour de pluie.
16Arrêter ses récriminations ?
Autant vouloir arrêter le vent,
ou retenir de l’huile dans sa main !
17Le fer s’aiguise par le fer,
et le visage de l’homme s’affine au contact de son prochain.
18Qui soigne son figuier jouira de ses fruits,
et qui prend soin de son maître sera honoré.
19Regardez dans l’eau : vous verrez votre propre visage s’y réfléchir.
Sondez le cœur d’un homme : vous verrez s’y réfléchir votre propre cœur.
20Le séjour des morts le lieu des disparus sont insatiables,
de même, les yeux de l’homme ne sont jamais rassasiés.
21Le creuset épure l’argent, et le four l’or,
mais on juge l’homme d’après sa réputation.
22Même si tu broyais l’insensé dans un mortier avec un pilon comme on pile le grain,
tu ne parviendrais pas à en détacher sa sottise.
23Tâche de bien connaître l’état de chacune de tes brebis,
sois attentif à tes troupeaux,
24car la richesse n’est pas éternelle,
et une couronne ne subsiste pas à toujours.
25Quand tu auras récolté le foin27.25 C’est-à-dire en mars-avril., pendant que pousse le regain,
et que l’herbe des montagnes est recueillie,
26des moutons te fourniront de quoi te vêtir
et des boucs serviront à te payer un champ,
27le lait des chèvres suffira à ta nourriture, à celle de ta famille,
et à l’entretien de tes servantes.